Les Blasons de la Gloire
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Maître du Jeu
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MessageSujet: L'Histoire complète de la Gallance : Les Hagenides (427-811) L'Histoire complète de la Gallance : Les Hagenides (427-811) Icon_minitimeDim 30 Aoû - 11:51

Histoire de la Gallance : Les Hagenides (427-811)

Lucrin et les Gallancs (427-511)
l'arrivée des Gallancs
L'Histoire de la future Gallance avant l'arrivée du peuple qui donnera son nom à la région est très mal connue. Les premières colonies Caléniennes datent du IIéme siècle avant notre ère, avec notamment la fondation de Veratriaan (Verastre) et Rosalaam (Roseval).
On sait que l'espace était occupé par des Loens jusqu'à la conquête de l'Empire du Caldéra.
En 201, après le schisme impérial, c'est l'Empire de Borée qui va en assurer le contrôle.
Soutenant la colonisation de cette région riche, les Caléniens vont peu à peu s'installer, se mélangeant avec les Loens autochtones.
Dans l'administration de l'Empire de Borée, le Sud de la future Gallance est une région riche et prospère, importante dans l'économie de l'empire, le gouverneur de cette province est un homme puissant.

En 437, 23 ans après la chute de Bellum prit par Tacadre le Roi des Lomhells, les Gallancs, peuple longuejarre venu du Nord, entre en Basse-Borée et s'installe dans l'Est.
Hagen affronte les troupes impériales du général caldénien Syagraan et annexe son territoire après l'avoir vaincu, mettant fin à la dernière région contrôlée par l'Empire de Borée.
Hagen va fonder ce qu'on appellera la Gallanie, le pays des Gallancs.
Son fils Olérac succédera à Hagen, mais c'est surtout avec le Roi Lucrin que les Gallancs vont devenir l'un des peuples les plus importants de toute la Borée.

Lucrin
Lucrin, petit-fils d'Hagen et fils d'Olérac, arrive à la tête des tribus Gallanques en 489 à l'age de 24 ans. Bénéficiant du prestige de ses aïeux, le jeune Roi s'impose facilement.
Si Lucrin restera dans l'Histoire comme le premier Roi (anachronique) de la Gallance, c'est pour sa conversion au culte Calanthéen en 494.

En 490, Lucrin épouse Herbenger, fille du Roi de Lucie, un royaume voisin. Les Lucéens, arrivés avant les Gallancs, sont déjà convertis et le jeune Roi des Gallancs est fortement influencé par sa femme et sa belle-famille.
Mais devant la méfiance de ses généraux, Lucrin refuse toujours le baptême.
En 492, lors d'une bataille contre les Frissons, peuple du Nord ennemi historique des Gallancs, Lucrin voit ses troupes en déroutes. Il prie alors le ciel et promet de se convertir au Calanthéisme si Dieu lui accorde la victoire. Selon la légende, des éclairs seraient tombés du ciel, ne touchant que les Frissons, permettant aux Gallancs de remporter la victoire.
Toutefois, convaincu par ses généraux, Lucrin ne tient pas sa promesse et rentre fêter sa victoire en oubliant le baptême.
En 494, sa femme Herbenger donne naissance à un mort-né. Elle met cela sur le compte de la promesse non tenue par Lucrin, la mort de leur enfant n'est autre qu'une punition de Dieu.
Sous l'insistance de sa femme, et par peur de nouvelles punitions, Lucrin finit par se convertir en se faisant baptiser dans la basilique de Saint-Remi par l'évêque Luran le 27 novembre 494.

Lucrin doit dès lors faire face aux chefs de tribus Gallanques qui refusent de se soumettre à un Roi qui se détourne des cultes des ancêtres.
Mais le Roi Gallanc trouve un allié puissant en la personne de l'Augure Exupère VI qui, en froid avec son suzerain le Roi des Lomhells, cherche un nouveau Champion capable de protéger l’Église des païens. Il fait venir Lucrin à Bellum et le couronne Roi de tous les Gallancs en 498.
Lucrin, fort de cette nouvelle légitimité, gagne de nouveaux alliés et écrase les tribus rebelles.

En 499, le beau-père de Lucrin, le Roi de Lucie, meurt. Éclate une guerre de succession entre ses fils. Lucrin va s'inviter dans la guerre au nom de sa femme.
Il écrase ses beaux-frères lors de campagnes successives, et en 502, il fait couronner Herbenger Reine de Lucie par Exupère VI et couronner par anticipation leur héritier Roland Roi des Gallancs et des Lucéens.

Les héritiers de Lucrin
En 511, Lucrin meurt. Son royaume, comme le veut la tradition gallanque, est divisé entre ses quatre fils, Roland, Hubert, Bertrand et Rambert.
Roland, ayant reçu la couronne de l'Augure en personne, a la légitimité pour soumettre ses frères et la paix règne entre eux.
Rambert, trop jeune pour diriger, voit son territoire administré en son nom par un régent. Mais en 514, celui-ci le trahi et emprisonne Rambert. Roland ligue ses deux autres frères pour le faire libérer et tuer le perfide tourne-veste.
L'alliance des fils de Lucrin est symbolique, mais en 518, tout semblant de stabilité s'effondre. Roland meurt subitement d'une maladie foudroyante, laissant ses deux frères aînés se déchirer pour ses terres.
En 521, Bertrand prend le dessus sur Hubert qui meurt dans une bataille. Se gardant de partager avec son frère cadet Rambert, Bertrand reprend à son compte les terres de Roland et d'Hubert.
Mais son égoïsme causera sa perte.
En 528, profitant d'une révolte paysanne dans le Nord que part mater son frère, Rambert, avec le soutient des barons Gallancs, usurpe les titres de Bertrand sous le prétexte que celui s'est déshonoré en ne respectant pas les coutumes gallanques de partage territorial entre les héritiers.
En vérité, Bertrand est un Roi tyrannique, tout le contraire de Rambert. Ses actes cruels et irrespectueux envers la noblesse, qui s'est retournée contre lui, sera pour longtemps une leçon à destination des futurs souverains, qui dorénavant chercheront à apaiser les seigneurs.

Les Lucréens et les Almarides (542-622)
Le nouveau partage
En 542, Rambert meurt en laissant deux fils : Lucrin II et Almar.
Suivant la tradition le royaume est à nouveau divisé en deux. Lucrin II reçoit l'Estrie et Almar l'Ouestrie. Cette nouvelle séparation va cette fois perdurer près d'un siècle, les deux frères fondant deux branches cadettes des Hagenides qu'on appellera les Lucréens et les Almarides.

Cette période sera marquée par de nombreux conflits entre les deux familles. Cette séparation va prendre de l'ampleur et toucher même les paysans les plus bas, créant un sentiment d'union nationale. Les Estriens et Ouestriens deviennent de véritables ennemis dès la naissance.

Mais les deux familles, au gré des séparations dues à la tradition gallanque, s'affaiblissent de plus en plus, leur territoire se morcelant au fil des générations.

La punition de Radulf
En 620, Radulf, âgé de 51 ans, tombe malade. Il a alors trois fils, Almar, Radulf le jeune et Diter, et comme le veut la tradition, son royaume d’Ouestrie risque d'être séparé en trois.
Devant la puissance de Godfred, unique Roi d'Estrie depuis la mort de son dernier cousin Hilbert III, Radulf redoute que sa mort n'affaiblisse l'Ouestrie et les Almarides pour un bon moment.
Il trouve tout d'abord une première parade lorsque ses espions découvrent l'existence de Caribert, un bâtard du Roi Norbert, père de Godfred. Ce dernier, en tant qu'héritier, n'a pas reçu la part de territoire qui lui revient de Droit.
Radulf menace Godfred de destitution s'il ne donne pas une partie de ses terres à son demi-frère comme le veut la coutume gallanque. Godfred est forcé d'obtempérer.
Malheureusement pour Radulf, Caribert meurt sans héritier en 598 et Godfred redevient le maître unique de l'Estrie.
Ainsi, Radulf imagine un second plan. Il fait le choix de prendre son meilleur fils, Diter, et de faire assassiner les autres.
Mais, par cet acte abominable, Radulf s'attire les foudres divines. Dieu fera tomber la maladie sur Diter qui meurt quelques mois plus tard, alors que rien ne prévoyait sa mauvaise santé.
Radulf, malade et sans héritier, s'éteint en 622.
L'Ouestrie tombe alors entre les mains du dernier héritier de Lucrin encore en vie : Godfred.

Godfred le Grand (622-641)
Débuts difficiles
Presque un siècle après son arrière-grand-père Rambert, Godfred réuni le royaume originel de Lucrin. Mais le fossé creusé par les Lucréens et Almarides entre les peuples Gallancs de l'Estrie et de l'Ouestrie est tel que la réunification sous un même Roi ne se fait pas sans heurts.
Godfred, dès son couronnement doit faire face à une rébellion des Barons d’Ouestrie qui ne veulent pas d'un Lucréen sur le trône.
Mais les rebelles sont divisés, ils ne s'accordent pas sur le prétendant à mettre sur le trône, ce qui permet à Godfred de les défaire en partie dès l'année 623.
Malgré une semi-victoire, son autorité est toujours remise en cause par les Ouestriens qui refusent le service d'ost et la redevance.
Par chance, comme Lucrin avant lui, Godfred va trouver un allié puissant.

L'appel de l'Augure
À l'avènement de Godfred, l'Augure Sophocle III, comme la plupart de ses prédécesseurs, est en froid avec son suzerain le Roi des Lomhells, Théodrac II.
Théodrac II se montre de plus en plus pressant pour que l'Augure le couronne Empereur de Borée, ce que Sopocle refuse de faire.
En 624, l'Augure se retrouve prit a parti par les soldats Lomhells. Roué de coup et traîné dans la boue, il est enfermé dans les geôles du palais de Théodrac.
Quelques mois plus tard, Godfred reçoit à sa cour un émissaire secret de la Foi qui lui demande de venir en aide à l'Augure. En tant qu'héritier de Lucrin, Godfred est officiellement le protecteur de l'Église.
Prenant très au sérieux ce rôle que lui accorde l'Augure, Godfred va monter un plan pour libérer Sophocle III des geôles de Théodrac.
Le Roi va charger Renaud de Basse-Ville, l'un de ses plus fidèles compagnons, de l'opération de sauvetage. Une nuit, Renaud et quelques soldats Gallancs vont pénétrer subtilement dans le Palais de Théodrac et libérer l'Augure sans un bruit.

Renaud de Basse-ville représente la quintessence de la chevalerie et de l'amour courtois. Son histoire a été mainte fois contée par les bardes et rejouée par les troubadours de toute la Gallance.
Issu des bas-fonds de Verastre, le jeune adolescent Renaud accompagne le Roi Godfred à la chasse.
Pendant la partie, Renaud va sauver le chien du Roi, Dagoberd, d'un Mortqueue, en risquant sa propre vie. Godfred va alors anoblir Renaud qui prendra le nom de Basse-Ville en souvenir de ses origines.

Quelques années plus tard, Renaud va courtiser la plus jeune des filles de Godfred. Celle-ci est alors prévue en fiançailles à un chef barbare pour lier une alliance.
Renaud va enlever la fille du Roi pour l'épouser avant l'union. Il sera arrêté par les hommes de Godfred et amené devant lui. Mais le Roi, voyant l'amour sincère de Renaud et le bonheur de sa fille, accepte finalement que les deux amoureux se marient.

La fin du jeune héros est pathétique. Après la mort de Godfred, il fera l'erreur de servir Sigmar et sera tué dans une bataille contre Manfred. Mais malgré cela, rien n'entachera la légende de Renaud de Basse-ville, qui aujourd'hui encore représente la chevalerie.



Sopocle est ramené quelques jours plus tard auprès de Godfred.
Mais ce dernier n'est pas vraiment pressé de le reconduire sur son trône d'Augure.
En vérité, Godfred a d'autres plans pour lui. Il va se servir de la présence de l'Augure à sa cour pour asseoir son autorité sur ses vassaux récalcitrant, notamment les barons de l'Ouestrie qui ne se sont jamais vraiment rendus.
L'Augure, forcé et redevable envers son sauveur, couronne Godfred Roi de tous les Gallancs. Désormais, les vassaux refusant le paiement des redevances ou le service d'ost dû au suzerain seront excommuniés. Cette menace permet à Godfred de mettre au pas tous ses seigneurs.

En 626, Godfred se décide enfin à marcher sur Bellum.
Fort de son royaume réunifié et de son autorité respectée par tous, Godfred entre dans le Natale accompagné de 100 000 Gallancs.
Godfred commence par enlever les places fortes Lomhells sur la frontière puis fait le siège de Lodi.
Devant la puissance de l'armée gallanque, les troupes de Théodrac II fuient se réfugier à Bellum.
Après quelques mois, Lodi ouvre ses portes au Roi des Gallancs. La cité est pillée et ravagée sur ordre de Godfred. En faisant cela, il lance un message à Bellum en espérant sa reddition.
Mais Théodrac refuse de se rendre et oblige Godfred à venir se battre, profitant de la peur des gallancs, montrés comme des barbares, pour unir ses hommes dans une lutte pour la survie.
En 627, les troupes gallanques affrontent les Lomhells lors d'une bataille juste devant la capitale.
Les Lomhells sont à l'époque les guerriers les plus redoutés de toute la Borée, ceux qui ont mis un terme à l'Empire. La victoire des Gallancs et de Godfred est un retentissement, d'autant plus qu'ils écrasent littéralement les Lomhells en ne laissant aucun survivant. Cette victoire est achevée grâce à l'utilisation, pour la première fois dans l'histoire, d'une charge coordonnée et efficace de chevaliers, qui obéissent parfaitement et sans caprices à leur Roi.
Cette bataille est un tournant dans le haut moyen-age, elle voit la fin de l'hégémonie des Lomhells en Borée au profit des Gallancs, qui ne perdront cette place qu'au Xéme siècle, au profit cette fois des Calaves du Palladium. Elle marque aussi le début de l'âge d'or de la chevalerie.
Quelques mois plus tard, commence le siège de Bellum où s'est retranché Théodrac.
La ville, devant l'obstination de Godfred, finit par ouvrir ses portes malgré l'interdiction du Roi.
Ce dernier, plutôt que d'avoir à affronter son adversaire, se donne la mort.
Godfred entre en libérateur. Il libère les Valentins du joug Lomhell et installe triomphalement l'Augure sur son trône légitime.

Mais l’Église déchante rapidement. Contrairement à ce qui avait été convenu avant le début de la guerre, Sophocle III n'obtient pas les terres de Théodrac. Godfred le force à le couronner également Roi des Lomhells et l'Augure s'aperçoit trop tard des ambitions de son imposant allié.

L'assujettissement du Nord
Après sa victoire sur les Lomhells, Godfred va se sentir comme chargé d'une mission divine.
Il va s’autoproclamer épée de l’Église et tenter la conquête du Nord où vivent les peuples païens des Töters, Cèrs et Frissons.

Accompagné de ses troupes Gallanques, de soldats Lomhells et de zélotes Valentins voyant en Godfred un Saint, le Roi va commencer son irrésistible avancée.
Il commence par affronter les Frissons, les grands ennemis des Gallancs. Unis par Torrag le Valeureux, ils opposent une farouche résistance que Godfred finit par briser au terme d'une sanglante campagne.
Godfred va annexer les terres frissones, terres toujours sous la domination de la Gallance de nos jours.
Mais son rêve d'hégémonie prendra fin face aux Töters.
Godfred parvient à avancer jusqu'à la région des Grands Lacs, mais la Bataille de Tasbling, où les barbares font usage de la forêt dense pour embusquer et bloquer les cavaliers. C'est une déroute totale pour les Gallancs, et Godfred sera gravement blessé à l'épaule par une lance Töter.
La Bataille de Tasbling restera pendant longtemps un symbole païen de résistance contre l’Église.

Godfred est forcé au repos et rentre à Verastre.
Certainement aurait-il pu prendre sa revanche et écraser les Töters, mais en 639 les Frissons se soulèvent.
Godfred avait commis l'erreur de laisser en vie Torrag le Valeureux. Celui-ci, échappé de sa prison, profite de la convalescence du Roi pour lever son peuple contre l'occupant.
Remit de sa blessure, Godfred n'attend pas plus longtemps pour mener ses troupes sur les révoltés. Les Gallancs écrasent une nouvelle fois les Frissons et Torrag est à nouveau emprisonné.
Godfred ordonnera le massacre des rebelles qui refusent de se convertir et emmène Torrag avec lui dans chaque village pour qu'il soit témoin de l'étendue de son échec et la destruction de sa religion.

En 641, Godfred rentre à Verastre. Épuisé par une vie de guerre, le Roi s'éteint quelques mois plus tard à l'age de 67 ans.
De son vivant, le Roi était déjà surnommé Godfred le Grand.
Des Hagenides, il restera le membre le plus illustre. Il marquera de son empreinte la Borée, de par ses conquêtes, mais aussi de part la révolution culturelle qu'il apporta.
Le règne de Godfred marque le début de l'hégémonie culturelle de la Gallance et du rayonnement de la langue gallanque dans toutes les cours et familles nobles de Haute et Basse-Borée.

La fin des Hagenides (641-758)
Les Héritiers de Godfred le Grand

Comme le veut à nouveau la tradition gallanque, le grand royaume formé par Godfred le Grand se divise entre ses trois fils, Manfred, Sigmar et Adalbert. Mais cette fois, les terres partagées sont immenses.
Le premier reçoit la Gallanie Orientale, le seconde la Gallanie Occidentale et le dernier l'ancien royaume des Lomhells.
Manfred et Sigmar se retrouvent rapidement en difficulté pour protéger l'immense territoire de leur père. Sigmar doit faire face à une révolte Töter alors que Manfred doit repousser les Teltes insulaires qui débarquent sur le continent pour fuir les Sylvains qui envahissent leur terre natale.

Un autre problème viendra d'Adalbert.
Le cadet, très influencé par l’Église et l'Augure (dont le Palais se trouve sur son territoire), décide en 644 de quitter la vie royale pour se consacrer à Dieu et devenir moine.
Le testament d'Adalbert lègue tout son territoire non pas à ses frères mais à l’Église.
Le choix du dernier fils de Godfred fait grand bruit. Sigmar est scandalisé, si bien qu'il décide d'attaquer l'Augure pour revendiquer les terres d'Adalbert. Il signe une paix avec les Töters et rassemble ses forces pour l'invasion du Natale. Il ira demander du soutien à son frère aîné, mais Manfred refusera. Peut-être par foi, ou peut-être par pragmatisme...

Car à peine Sigmar eut-il levé le ban qu'il se retrouve excommunié par l'Augure et son royaume frappé d'interdit.
L'Augure, qui a très bien connu Manfred (Le jeune Prince Manfred a participé à la conquête de la Lomhellie avec son père et est resté plusieurs années avec Sophocle III puis son successeur Lazare VIII), lui demande son aide, en échange des terres de Sigmar et du couronnement officiel de l’Église.
Manfred accepte et signe une paix précipitée avec les Teltes, leur donnant de généreuses concessions ainsi que le territoire péninsulaire à l'Est de la Gallance pour qu'ils s'y installent librement, avant de diriger ses troupes pour affronter son frère.
En 647, Sigmar est finalement vaincu et emprisonné. Alors que Manfred ira se faire couronner Roi de tous les Gallancs à Bellum, son frère excommunié ira pourrir dans les geôles de l'Augure jusqu'à sa mort en 651.

Les héritiers de Manfred et la décadences des Hagenides
Manfred, fort d'un royaume réunifié, aurait pu connaître le même destin que son père Godfred le Grand. Mais la vie en voulut autrement.
En 649, une nouvelle révolte éclate chez les Frissons. Le Roi Manfred s'empresse d'aller écraser les rebelles. Mais lors d'une bataille anodine, un archer Frisson parvient à décocher une flèche vers le Roi qui ira se loger en plein dans son œil droit.
Gravement blessé, et malgré l'intervention des plus grands chirurgiens de Gallance, Manfred succombera quelques jours plus tard.
Le jeune Roi laisse derrière lui deux fils mineurs, Godfred II et Hilbert IV.

Tirant les leçons de la période des Lucréens et Almarides, Manfred dans son testament choisi d'inaugurer un nouveau système politique en créant le poste de Maire du Palais.
Le Maire du Palais, unique pour tout le territoire de la Gallance, a en charge la cohésion et la médiation entre les Rois Hagenides, et gère l'intendance de l'entièreté du royaume.
Manfred nomme le moine Honorade, un proche, pour être le premier Maire du Palais et élever ses deux fils, et indique que Honorade devra choisir son successeur lorsque son heure viendra.
Le moine, fidèle au Roi défunt, remplira son rôle avec rigueur. Mais à sa mort en 657, les barons de Gallance ne reconnaissent pas le nouveau Maire du Palais désigné par Honorade, et nomment un autre candidat, un noble.
Le conflit va opposer quelque temps les seigneurs du royaume, mais les barons obtiennent finalement le soutien de Godfred II et mettent à mort Hilbert IV ainsi que le successeur désigné par Honorade.
L'exécution d'Hilbert IV en 657 par les Barons marque un tournant dans l'histoire. Pour la première fois, la personne sacrée du Roi est touché. Dès lors, débute la déchéance des Hagenides.

Godfred II, de nature faible et influençable, va entraîner l'affaiblissement de sa dynastie au profit des Grands du royaume en la personne du Maire du Palais.
Après Godfred II, le titre de Roi va être séparé entre ses enfants, puis les enfants de ses enfants.

À la mort de Manfred II en 747 on comptera 6 Rois se partageant le territoire de Lucrin, mais un seul Maire du Palais qui les dirige véritablement.
Le Maire du Palais est alors le vrai chef du Royaume. Il en est l'Intendant et le chef des armées. Il anoblit et distribue les titres. Il va même jusqu'à faire les Rois et décider de leur mariage pour lier des alliances. Bien souvent le Maire du Palais agit, lorsque ce n'est pas pour son propre compte, pour celui des Grands Seigneurs, plutôt que pour le bien du Royaume.

Dans les années 750, la Gallance se retrouve très divisée. 6 Rois se partagent le territoire de Godfred, si bien que chaque grand Seigneur possède son Roi.
En 752, le Maire du Palais Sigismond meurt et une querelle pour choisir son successeur va enflammer le royaume.
Chaque candidat, arborant son héritier de Lucrin comme un étendard, va revendiquer le poste de Maire du Palais. On comptera alors plusieurs factions, 6 autour des Rois et d'autres plus minimes. La guerre civile va durant 6 ans, jusqu'en 758 où l'un des Grands Seigneurs va finir par s'imposer et prendre le pouvoir, le Duc de Carmolite, Gui de l'Espée.

Le règne des l'Espée (758-791)
Gui de l'Espée et ses héritiers
Le règne des l'Espée est une période courte de l'Histoire de la Gallance, s'étendant sur une trentaine d'années, mais marquera profondément la politique, la culture et l'économie du royaume. Les l'Espée constituent une transition entre la dynastie des Hagenides et celle qui viendra les remplacer en 811, les Gambitiens.

La première action de Gui de l'Espée, sera de réunifier le royaume autour d'un seul et unique Roi en mettant fin à la coutume gallanque du partage entre les fils d'un monarque.
Déposant les 6 Rois les uns après les autres, Gui de l'Espée va choisir l'un des héritiers Hagenide pour devenir l'unique Roi des Gallancs.
En décembre 759, Lucrin V, fils du Roi Ditber alors âgé de seulement 6 ans, est emmené par Gui de l'Espée auprès de l'Augure Sophocle V pour être couronné Roi de tous les Gallancs.
Dans le même temps, le Maire du Palais va en profiter pour se faire bénir lui et sa famille et ainsi légitimer religieusement sa position.

Gui de l'Espée (717-774) est l'un des hommes les plus brillants qu'ait connu la Gallance. Duc de Carmolite, il hérite des biens familiaux à l'age de 24 ans et par son mariage avec la princesse de Rivenoir, devient l'un des Seigneurs les plus puissants du royaume.
Personnage très intelligent, manipulateur et brillant orateur, il n'est pas moins bon à cheval, épée à la main.
Au poste de Maire du Palais, il entamera ce que sera le règne des l'Espées. Ses décisions ne seront prises que dans l'idée de s'enrichir personnellement et pour augmenter le prestige de sa famille. Ainsi, son fils Lambert, sera nommé Maître des Armées à seulement 16 ans et son autre fils Charles, Grand Intendant à 14 ans et demi.
Mais, tout n'est pas à jeter du règne égoïste des l'Espée. Même s'ils ont spolié toutes les ressources du royaume à leur avantage, ils ont pour cela grandement aidé au développement du territoire et participé activement à un important essor économique.
C'est sous leur règne que la ville de Pontlyrie et son immense pont traversant l'Eltuse sont construits, que les marécages d'Epauline sont aménagés, que les premières mines du Nid de Lune et du Mont Orient sont fondées, que les plaines fertiles sont recouvertes de champs, que les forêts commencent à être exploitées et que de grandes routes pavées sont tracées pour connecter les villes.
Surtout, c'est sous les l'Espée que Verastre deviendra la capitale officielle du royaume et l'étendard dans le monde de la culture Gallante. Gui de l'Espée sera le premier à donner à cette ville une grande importance dans l'administration du royaume en y plaçant les archives royales.
Il fera embellir la ville par d'imposants monuments, y autorisera la fondation de l'Université, fera agrandir le Palais des Rois, fera de Fort Vastan, alors en bois, une grande forteresse de pierre, il développera le port et les axes routiers puis fera assécher les marais pour étendre la zone habitable.
L'essor de la cité sera phénoménal et on verra une importante migration y arriver pour en faire la ville la plus peuplée du VIIIéme siécle.

De plus, les l'Espée mettront en place la loi de primogéniture et d'autres coutumes qui changeront l'aspect politique du royaume.


En 770, Gui, associe son fils Lambert (744-790) à sa fonction de Maire du Palais et de son vivant le fera élire à son poste, s'assurant sa succession. Ainsi, le poste de Maire du Palais devient héréditaire.
En Juin 774, Gui de l'Espée rend l'âme et comme prévu Lambert reprend son poste dans l'approbation de tous. Son père lui lègue un royaume en excellente forme, où les Seigneurs acceptent naturellement l'autorité des l'Espée.
Lambert continuera la même politique que son père et à sa mort, son cousin, Eude (766-810), lui succédera en 790.

L'avènement de Jean le Gambit (791-811)
L'invasion Severn
Un événement mettra fin à l'hégémonie des l'Espée : l'invasion de la grande armée du Nord par Casimir Ier.
Depuis maintenant des années, ce grand guerrier Severn met la Haute-Borée à feu et à sang. Venu d'une tribu dans les forêts arctiques de l'extrême nord, Casimir Ier a su rallier à lui d'autres tribus Severns pour attaquer les autres nations.
Ainsi, en quelques années, le puissant païen annexera de grands territoires et au début de l'année 791, les premiers éclaireurs du grand Empire de Casimir sont visibles à la frontière de la Gallance.

Eude de l'Espée, le Maire du Palais, alors âgé de seulement 25 ans, n'a pas l'aura autoritaire de ses deux aïeuls. De plus, les l'Espée ont toujours été de brillants gestionnaires et administrateurs, et non de brillants chefs de guerre capables d'arrêter une invasion.
Le royaume se retrouve sans défenseur. De cette situation, un homme va apparaître, Jean de Vildoine, le fils du Duc Claude.

A sa naissance, rien ne prédisposait Jean à devenir un chef de guerre redoutable. Troisième fils du Duc de Vildoine, un petit duché dans le centre du royaume, Jean reçu l'éducation ecclésiastique comme souvent pour les cadets que l'on réservait à une vie dans les ordres.

À 16 ans, Jean se retrouva au service de l'évêque Gustave de Kermine avec l'espoir de lui succéder un jour. Mais l'invasion de la Gallance par Casimir Ier allait changer son destin.

Âgé de 19 ans, Jean était un beau jeune homme, un peu frêle, et coiffé d'une tonsure qu'il allait rapidement perdre. C'était un homme de lettre, passionné par les récits historiques de Godfred et des grands monarques des temps passés.

Contrairement à beaucoup d'autres seigneurs, Jean ne se contente pas de frapper l'ennemi dans de longues mêlées coordonnées. Véritable stratège et tacticien, il demande des choses insolites, comme ordonner aux chevaliers nobles de venir en aide à la piétaille gueuse lorsque le besoin de la bataille le commande.




Vers le milieu de l'année 791, le Nord de la Gallance est envahi par les Severns.
Avec un pouvoir royal très faible, les Ducs et les barons se retrouvent seuls pour assurer leur défense. Leur pâle résistance ne peut rien face aux assauts répétés et aux chevauchés des hommes de Casimir.
Très vite, l'invasion, devant les pillages et massacres, reçoit des aspects d'apocalypse religieux. Les cavaliers Severns passent pour être des démons à la peau blanche comme le lait et aux yeux rouges comme le sang. Réputés invincibles, on raconte qu'aucun Gallanc n'a pu en tuer un seul. Un jour, l'un des soldats du Duc de Vildoine décoche une flèche au milieu du crâne d'un cavalier et celui ci, sans défaillir, continue sa chevauchée et tranche la tête de l'archer.

En hiver 792 un détachement de l'armée de Casimir Ier approche de l'évêché de Kermine, celui-là même où réside Jean, fils de Duc de Vildoine.
Au sein de l'Eglise, une dizaine de chevalier Gallancs y avaient passé la nuit. Mais lors de l'attaque, leur chef est abattu le premier, laissant ses compagnons dans la déroute. C'est alors qu’apparaît un homme vêtu d'une soutane, ramassant l'épée du chevalier mort, il crie aux autres de le suivre. L'évêque Gustave nous raconte ce qui se passa :

« Les envahisseurs démoniaques tournaient tout autour de l’église pour harceler nos chevaliers que Dieu avait bien voulu nous envoyer.
Jean, qui avait ramassé l'épée de l'un des guerriers, cria ses ordres, mais personne ne l'écoutait. Arriva l'un des cavaliers du démon, il lança son cheval vers Jean et pointa sa lance vers lui.
Alors qu'il s'approchait, Jean, dans un geste fou, tourna sur lui-même, évita la lance et trancha le bras du cavalier qui parti s'effondrer quelques mètres plus loin. »


Les chevaliers sont stupéfiés de voir que les Severns peuvent être tués et n'ont rien de démons invincibles.
Dirigés par Jean qui leur redonne du courage, ils organisent la défense et réussissent à mettre en déroute la troupe d'assaillant.
L'évêché et ses biens sont sauvés et Jean, troisième fils du Duc de Vildoine, devint un héros.

Jean, par le prestige acquit lors de la bataille de Kermine, réussi à réunir autour de lui plusieurs chevaliers pour établir la défense du royaume.
Il part à la rencontre de son père pour obtenir de lui une garnison et l'appui de ses frères, puis troque sa soutane contre un habit de fer et sa tonsure pour des cheveux longs.
En fin d'année 792, l'ancien disciple de l'évêque de Kermine a autour de lui une armée de 30 000 hommes, toutefois bien trop faible pour réussir à défendre correctement le royaume contre la vague déferlante des pilleurs Severns.

Jean acquit l'art des armes et fort de ses lectures sur les stratégies militaires au temps de Godfred, il conduit les Gallancs à leurs premières victoires.
La bataille de Duard est décisive dans la renommée de Jean. Dans les plaines enneigées du Nord, 20 000 Gallancs font face à 35 000 Severns.
En infériorité numérique, les Gallancs ne remportent cette superbe victoire que par le génie de Jean.
En sacrifiant une partie de ses soldats (qui sont par la suite tous béatifiés par l'Eglise), Jean réussi par la ruse à submerger l'ennemi et à l'encercler.
20 000 cavaliers du nord sont tués, beaucoup emprisonnés et le reste réussi à s'échapper.
La tactique unique de Jean lui valut le surnom de Jean le Gambit.

De toute leurs conquêtes, les troupes de Casimir n'ont jamais rencontré d'aussi féroce résistance et le nom de Jean le Gambit finit par arriver aux oreilles de l'Empereur des Severns.
On raconte à Casimir, que les Gallancs sont dirigés par un génie tombé des cieux, un maître des champs de batailles pouvant vaincre ses ennemis dans toutes les situations, là où milles autres stratèges auraient perdu.
En 793, Casimir descend en personne dans le Nord de la Gallance pour y affronter Jean le Gambit, mais ce n'est qu'en 794 qu'ils se retrouvent face à face.
Dans la bataille d'Arran, c'esr cette fois 50 000 Severns qui font face à 30 000 Gallancs.
L'affrontement est rude, mais cette fois, même le génie tactique de Jean le Gambit ne peut faire basculer l'handicap du nombre. Au terme d'une terrible bataille, les troupes Jean se replièrent dans la forteresse de Locarran où Casimir les poursuit pour y faire le siège. Aujourd'hui encore, le terme de « Victoire à la Casimir » sert à désigner une bataille gagnée, mais avec un prix énorme.
Rapidement, les Gallancs manquent de vivres. La reddition semble proche.
Mais au cours d'une conversation anodine, on parle à Jean d'un prisonnier dans les geôles de la forteresse qu'on a placé ici non pas pour crime mais pour maladie. L'homme est atteint d'un mal inconnu et pour éviter l'épidémie, les médecins avaient procédé à sa mise en quarantaine.
Jean le Gambit eut alors une idée qui les sauvera tous.
Il demande à 12 volontaires de passer une nuit avec le prisonnier malade, puis le lendemain les 12 hommes ainsi que le prisonnier sont envoyés en secret dans le camp des assiégeants pour y répandre la maladie.
Les Severns capturent l'un des hommes et ils l’amenent auprès de Casimir pour être interrogé.
Le lendemain, la moitié du camp ainsi que leur chef sont pris d'un mal étrange.
Voyant les assiégeants défaillir, Jean le Gambit ordonne l'assaut. Il fait ouvrir les portes de la forteresse, et avec ce qui lui reste de chevalier et de piétons il massacre l'armée malade.
Casimir réussi à s'enfuir, mais les Severn abandonnèrent une bonne fois pour toute la conquête de la Gallance.
La victoire de Jean est totale, son nom est scandé par la foule, c'est un héros.


La révolte des Barons
L'invasion Severn a mis à mal l'autorité des l'Espée qui n'a rien pu faire pour défendre le royaume. De plus, leur politique égoïste commencet à fatiguer les Seigneurs du royaume qui en ont assez de voir leurs biens spoliés par les usurpateurs de la couronne.
En 799, les barons commencent à fomenter un complot pour déposer Eude de l'Espée et élire un nouveau Maire du Palais.
Mais leur révolte est rapidement écrasée et les instigateurs emprisonnés grâce à un traître acheté par la famille régente.
Pour autant la grogne ne désemplit pas. Si la révolte a échoué, c'est à cause de leur manque d'unité. Il leur faut un vrai chef, un vrai meneur que chacun suivrait volontiers.
Pourquoi ne pas prendre pour maître le héros de la nation, celui qui les libéra du mal quelques années plus tôt, Jean le Gambit ?
Les barons vinrent chercher Jean dans son fief.
Ce dernier, ayant pris goût pour les armes, s'est totalement détourné de la voie monastique pour obtenir de son père un fief. Il était devenu Comte d'Eurade et du Méarne.
Âgé à présent de 27 ans, c'est devenu un homme charismatique et un chevalier aguerri, le parfait meneur pour se révolter.

Introduit parmi les rebelles, Jean le Gambit ne tarde pas à prendre ses marques dans l'immense complot et devient le chef respecté dont ils avaient besoin. Patient, le jeune Comte prit le temps de bien préparer son affaire afin de ne pas répéter l'erreur de la première révolte.
Il constitue des alliances à coup de promesses et paye même de sa personne en épousant Henrinne de Champolion pour acquérir l'alliance d'un puissant Duc.

Mais Jean le Gambit est trahi et son complot révélé.
En effet, son frère devenu Duc de Vildoine, voyant d'un mauvais œil que son vassal et prétendant à son titre obtenir autant de pouvoir, Claude révèle toutes l'intrigue à Eude de l'Espée et celui-ci met Jean au ban, réclamant sa tête.
Mais il est déjà trop tard, la machine créée par Jean trop bien huilée pour être arrêtée.
Jean lève ses alliés pour marcher sur Verastre et prendre le pouvoir. La précipitation ne lui permet pas d'établir le plan d'action qu'il aurait voulu, déjà les troupes royales descendent pour capturer le rebelle.
Mais Jean n'est pas du genre à attendre pas qu'on le cueille, en avril 802, les deux armées se rejoignent à Pontlyrie pour une bataille décisive. Les alliés de Jean affrontent les fidèles des l'Espées, les deux armées composées d'environ 25 000 hommes chacune.
Encore une fois, le génie de Jean le Gambit fait basculer l'issue du combat. Les troupes de la couronne sont repoussées, mais dans leur fuite elles détruisent le pont de la ville.
Par la suite, les deux armées plongent vers Verastre des deux côtés de l'Eltuse.
Après une seconde bataille devant les portes de la Capitale, Jean établit le siège de la cité.
Mais les rebelles ont perdu beaucoup d'hommes, et n'en disposent plus suffisamment pour assiéger une ville aussi grande que Verastre. De plus, ils ne possèdent aucune flotte pour faire le blocus du port qui alimente encore la ville en vivre. Le siège est totalement inefficace, ce qui pousse Jean le Gambit à décider d'un assaut.

En mai 802, après avoir parfaitement planifié l'attaque, Jean ordonne la charge.
Après une rude bataille et de lourdes pertes, les rebelles parviennent à prendre la cité. Seul Fort Vastan où se sont repliés Eude de l'Espée, Claude de Vildoine ainsi que le Roi pantin Godfred VII, résistent encore.
Coupés de tout mais plein de ressources, la forteresse tient 8 mois avant qu'on engage les négociations.
On promit à Eude de l'Espée et à Claude de Vildoine la garantie de leur titre de Duc s'ils remettaient aux insurgés le roi Godfred VII.
Le 18 janvier 803, le traité de Verastre est signé et Jean le Gambit devient Maire du Palais.

Le début de règne de Jean le Gambit est difficile. Même s'il a le soutien de la majorité des Seigneurs du Royaume, Eude de l'Espée garde beaucoup d'alliés et une puissance non négligeable.
Dans son duché de Carmolite, Eude va fomenter un complot pour destituer Jean. Pour cela il va s'allier de nouveau avec le Duc de Vildoine, Claude, le propre frère du Maire du Palais.
En 805 Eude se soulève et parvient à retrouver son poste de Maire du Palais temporairement, avant que Jean le Gambit ne reprenne le dessus pour le vaincre définitivement.
La rebellion d'Eude de l'Espée et de Claude de Vildoine permet à Jean d'agir contre eux. Il récupère ainsi le Duché de Carmolite et le Duché de Vildoine.

Annexe
Arbre des Hagénides:
La Gallance de Lucrin:
La Gallance à la mort de Lucrin:
La Gallance de Godfred le Grand:
La Gallance à la mort de Godfred:
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L'Histoire complète de la Gallance : Les Hagenides (427-811)
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