Technologies du Royaume d'Agonie
Epées traditionnelles
Epée CimienneEpée CarmolaineL'épée est l'arme la plus ancienne connue de l'Humanité. En Agonie, la fabrication de cette arme est standardisée et n'a pas énormément changé depuis les décennies.
Deux sortes d'épées existes dans le Royaume, chacune venant d'une région où il y a du fer que les guildes de forgerons peuvent exploiter.
L'épée Carmolaine vient du duché de Carmolite. C'est une épée courte, simple à utiliser, et son procédé de fabrication est peu onéreux. Ainsi, l'épée Carmolaine est surtout utilisée par les brigands, les gardes de villes ou pour équiper des milices.
L'épée Cimienne vient du duché des Cimes. C'est une épée plus longue, équipée d'une garde et d'une pointe plus pénétrante. Cette épée est très réputée, et peut aussi bien servir pour attaquer d'estoc que de taille. Néanmoins, elle est moins accessible, et est ainsi plus difficile à obtenir.
Il existe également d'autres genres d'épées, plus rares, telles les épées à deux mains.
Certaines épées, ouvragées, réservées aux nobles riches et aux combattants d'ordres privilégiés, sont souvent de véritables trésors passés de génération en génération dans les familles nobles. Elles peuvent aussi bien être de simples objets de décoration que de vraies armes hautement meurtrières.
Autres armes blanches
De gauche à droite : Poignard, hache sylvaine, lance courte, marteau de guerreBien que les épées soient répandues et une arme essentielle de la guerre, elles ne sont pas les plus présentes. Il existe quantité d'autres armes, faites avec du fer et du bois, utilisées par les milices et les paysans.
L'arme la plus présente est la lance, une arme antique et simple : Un bout de bois et une pointe de fer. Il en existe des tailles différentes, de la plus simple pour le fantassin à la plus pensée, sous forme émoussée, destinée à la joute ou aux charges de cavaleries.
La dague ou le poignard est une arme simple, courte, mal aimée, utilisée aussi bien par les coupes-jarrets que par les nobles chevaliers pour achever leur adversaire.
Des armes plus exotiques, comme les haches, les marteaux, les vouges ou les fléaux d'armes sont des objets simples, inspirés des outils des paysans ou des bûcherons. Elles peuvent aussi bien servir au corps-à-corps qu'à la piétaille des chevaux. Elles sont beaucoup utilisées par les fantassins sylvains, réputés plus « barbares » par les habitants d'Agonie.
Enfin, il n'est pas rare de voir des milices être simplement équipées de leurs outils de travail (Faux, serpe...)
Armes de traits
De gauche à droite : Arc sylvain, arbalète AgonienneLes armes de traits sont des armes utilisées pour tuer à distance, que ce soit à la chasse ou à la guerre.
L'arc est une arme simple et antique, qui n'a pas eu d'évolutions particulières depuis des décennies. C'est une arme éprouvée, plus ou moins perfectionnée selon le temps de travail consacré et les ressources utilisées. C'est une arme à bonne cadence de tir, très efficace dans les combats en plaine, mais elle a le défaut de demander beaucoup d'entraînements pour être correctement maniée. Elle est surtout meurtrière lorsque plusieurs archers sont concentrés, de manière à faire pleuvoir une pluie de flèches.
L'arbalète est une arme récente, qui a l'avantage de tenir un carreau, permettant ainsi à l'utilisateur de prendre le temps de viser. Arme extrêmement précise et puissante, elle est détestée par la chevalerie qui la considère comme une arme de lâche. Peu d'entraînement est nécessaire pour l'utiliser, mais elle est surtout efficace dans les sièges ou les batailles navales : En plaine, l'arbalétrier dois se protéger derrière un large bouclier baptisé « pavois ».
Il existe des arcs longs, qui ont l'avantage de tirer presque 12 flèches par minutes, ainsi que des cranequins, des arbalètes qui utilisent un levier pour charger des carreaux capable de traverser n'importe quelle armure à 100 mètres. Néanmoins, ces 2 armes sont extrêmement chères, demandent un long entraînement, et ainsi n'est utilisée que par les nobles les plus riches ou le Roi.
Armures et outils de défense
Les armures et autres objets servant à se protéger sont très variés, leur efficacité variant beaucoup selon la richesse de chaque homme.
Les simples paysans, les plus pauvres, se content bien souvent de venir au combat avec leurs propres habits, ou bien avec du cuir bouilli, à peine assez fort pour se protéger de flèches.
Les cottes de mailles sont très rependues. Il s'agit d'un vêtement fait de plusieurs mailles de fer reliées entre elles, de manière à résister aux coups de taille. Elles sont souvent portées en complément de cuirasses ou de broignes en fer, ou bien, pour les plus pauvres, d'un simple jaque : un vêtement matelassé.
La protection à la tête est assez rare chez les combattants les plus pauvres, bien qu'il existe des chapels de fer ou des casques plus ou moins rudimentaire.
Au contraire, l'armure est essentielle chez les chevaliers. Ils un mélange de larges cuirasses de plates, de heaumes recouvrant la tête et le visage et d'une cotte d'armes. Les chevaliers sont d'énormes bêtes, résistantes aux flèches ou aux coups, aussi bien de taille que d'estoc. Leurs destriers portent un caparaçon qui les protègent. Néanmoins, ces armures sont très coûteuses, et seule une petite élite peut se permettre d'en faire partie.
Les boucliers sont tout aussi variés selon les duchés. La plupart sont faits en bois, bien que souvent renforcés de cuir bouilli ou de lin, de manière à résister aux flèches et aux coups de taille. Ils peuvent être ronds, en forme d'écu ou en amande. Les meilleurs boucliers, en fer, sont portés par les armées permanentes ou les chevaliers, et sont capables de résister à de puissants coups de taille.
Engins de siège
Le siège est une composante essentielle de la guerre médiévale. Les châteaux-forts, avec leurs murailles, leurs enceintes, leurs douves, leurs tours spécialement faites pour rendre le combat difficile aux fantassins, et leurs meurtrières, sont très difficiles à prendre. Une véritable organisation architecturale est mise en place pour garder des places fortes, aussi, en capturer une de force est compliqué.
Les armes de sièges sont lourdes et encombrantes. Elles ne sont jamais transportées avec les armées, mais construites sur place.
Pour attaquer les murailles, il existe les antiques béliers, très faciles à construire, ainsi que des objets beaucoup plus sophistiqués, comme les beffrois, d'énormes tours de sièges pouvant élever jusqu'aux remparts près de 200 hommes. Ces beffrois sont recouverts de peaux de bêtes humides pour les protéger de flèches incendiaires.
Le trébuchet est l'arme la plus utilisée. Elle prend 2 semaines de construction. Gigantesque tour, sa simple mise en chantier peut suffire à convaincre une garnison de se rendre. Un trébuchet peut expédier un boulet de 100 kilos jusqu'à 200 m toutes les deux heures. Il peut également servir à envoyer des charognes pour infecter, ou des prisonniers pour l'impact psychologique.
Enfin, pour les sièges plus rapides, il existe des arbalètes à tour ou des « bricoles », des pièces d'artilleries qui ne prennent que quelques jours de construction, mais dont la puissance est bien plus moindre.
Les sylvains, moins spécialisés dans les sièges, préfèrent utiliser la "sape" : Ils creusent des tunnels pour tenter d'entrer dans la place forte.