Le Quadri Insanlo-Bashréen
"Le royaume des 4 cités"
ou
"Les quatre cités-lige d'Insanlar"
- C'est ici:
Nom de la cité / Fondation / Emblème / Couleur.Basphtet/252/Scarabée d'or/Jaune
Tarkir-Afshin/302/Cobra/Vert
Nakfa il'Hamat/392/Vautour/Rouge
Tiskat-Attica/473/Scorpion/Blanc
En bref.Ces quatre villes sont si anciennes et si importantes pour la région qu'on nomme désormais officiellement cette province comme
"Qadri", englobant le territoire situé à l’extrême nord-ouest de l'Empire Insanlar, entre le Grand Désert intérieur et les Monts Ap'al'Haross.
Ce sont d'anciennes colonies des Al-Bushar, devenues indépendantes et formant pendant un temps plusieurs cités états indépendantes, puis un groupement plus uni, fédéré par l'Empire d'Insanlar qui leur laissa une certaine souveraineté. Chaque cité possède son propre type de gouvernance, souvent constitué de princes marchands, les hommes les plus riches de chaque cité, ainsi que d'un pouvoir religieux et parfois militaire formant un Conseil gouvernant une cité.
Ce sont des cités marchandes, ouvertes sur toute la péninsule et au delà de la mer. Leur principale force militaire provient des mercenaires que la cité engage, pour lutter contre la piraterie, mais surtout contre les incursions des peuples des montagnes.
I. Géographie- le Qadri:
* Le désert et ses abords arides sont bien plus peuplés que l'on ne pourrait le penser, de nombreuses tribus de bédouins y vivent, d'une existence semi nomade pour la grande majorité, pour le reste sédentarisés dans de verdoyantes cités-oasis.
Les bédouins font paître entre oueds et terres sèches rocailleuses leur troupeau, principale richesse de ce peuple, chameau et moutons essentiellement, mais aussi chèvres et buffles blancs.
Leur autres ressources se trouve être la production abondante de fruits,
l'Hissa et le Kenda, fruits dattiers particulièrement sucrés, l'on trouvera aussi sur les marchés abricots, noix et agrumes divers.
Les bédouins forment un peuple récemment uni entre eux, grâce aux efforts du glorieux Empire d'Insanlar qui a su soumettre les différents chefs de tribus vers -100 A.n.E.
La gouvernance des Insanalar mais surtout la pénétration lente de leur culture et de leur religion dans le désert fini par fédérer peu à peu toutes les tribus en les homogénéisant.
C'est désormais un peuple plus instruit, porté sur le commerce avec le reste de la péninsule, et organisé militairement, notamment via une forte cavalerie à chameau, adoptant même les unités cataphractes propres aux Insanlar formant ainsi des troupes de chameaux cataphractaires.
Ce peuple constitue le principale partenaire économique du Qadri, ainsi qu'une grande ressource de troupes via le mercenariat.
Caravanes revenant du Qadri, les chameaux et dromadaires sont chargés d'épices, d'encens, de draperies, et surtout d'une importante quantité de Nabat-thé, les bédouins étant les plus grands consommateurs de cette infusion, rafraîchissement bienvenue pour ce peuple du désert.* Les Monts Ap'al'Haross sert de frontières naturelles séparant la péninsule d'Insanlar des dangereux peuples nomades des steppes par delà. Mais ces montagnes recèlent un peuple presque autant dangereux.
Diverses peuplades barbares habitent ces montagnes, formant des clans et des tribus très hétérogènes, descendant parfois dans le Sud pour effectuer razzias et pillages sur les villages et parfois les villes Insanlar.
Les
Apalars sont des barbares terrifiants vivant dans une violence quotidienne. Ils partent en guerre vêtus de peaux de bêtes fraîchement coupées, dégoulinantes de sang, ce qui a amené le mythe des "hommes bêtes", monstres hideux et démoniaques.
Ces barbares combattent souvent avec des armes d'os et de fer, des gourdins et des javelots, bien qu'ils maîtrisent très bien la métallurgie, fabriquant même l'un des meilleurs aciers du monde connu, étonnant de pureté obtenu par un rituel de magie démoniaque (en réalité le forgeront laisses tout un hiver durant une lame sous une épaisse couche de neige, avant de retravailler l'arme l'été suivant, répétant même l'opération sur trois à quatre années pour au final obtenir un acier d'excellente facture).
Barbares couvert de sang armé d'un gourdin en os, les Apalars sont un de ces rares peuples correspondant parfaitement à l'image dont on s'en fait. Mais ces montagnards sont loin d’être stupides. Leur guerriers peuvent etre armées d'acier, former une cavalerie endurante en montant des poneys robustes des montagnes, lancer leurs chiens loups dressés sur l'ennemi, et bien que très rarement, amener un éléphant laineux au combat.* La mer d'Ammar, la mer d’extrême occident, par delà laquelle le monde prends fin dans une chute d'eau infinie plongeant dans l'espace même.
Le littoral et la mer d'Ammar apportèrent une grande partie de la richesse du Qadri, la pêche ayant été et restant d'une importance économique réelle.
Des poissons bien évidement, mais aussi des mollusques, des poulpes et des sèches très prisées par la population.
Cette mer foisonnante de richesse força l'industrie batelière à se développer, au moins autant que le besoin d'échange commerciaux.
La piraterie endémique de cette partie là du monde fut l'un des principal combat que du mener les cités états Insanlo-Bashréennes. Cette guerre marine, longue et coûteuse, fut au final extrêmement rentable, dégageant l'horizon pour un trafic commercial maritime bien plus important, et pour la stimulation de l'amélioration de l'arsenal des navires du Qadri, notamment par la quiquérème durant l'antiquité, puis par le feu grégeois à l'époque moderne.
Les pirates seuls ne représentes pas tout le risque d'attaque en mer. Les autres cités marchandes de divers pays et obédience peuvent envoyer des corsaires détourner et piller les marchandises de leur adversaire économique. II. Histoire brève des cités états du Qadri.Prince Marchand de Tarkir-Hafsin.
460 de notre aire.
210 à 350 de notre ère. L'Austrée connait cette période comme le "temps des Al'Bushar conquérant".
Soumis depuis des siècles à l'empire du Caldéra, voilà que ce dernier se retrouve fractionné et grandement affaiblit par la
Guerre du Schisme. L'Empire d'Austrée se retrouve isolé face à la menace grandissante des Al Bushar.
C'est le début de la Reconquête.
Réaliste, le Sultan ne poussera pas l’expansion de son territoire vers le Nord contrôlé par l’immense Empire Caldéran de Borée, mais sur l'Ouest, l'Est et le Sud.
Toutes régions conquises, cette poussée des Al Bushar ne trouvera pas de pause, le Sultan entreprit un audacieux dessein :
s'étendre par delà les océans.
Navires et colons partirent alors, l'entreprise de colonisation se concentrant principalement sur le prometteur territoire Insanlar.
C'est dans cet esprit de conquête que les premières colonies et comptoirs commerciaux Bashréens s'établirent dans l'Insanlar ; avec plus ou moins de succès, les colons se heurtant parfois aux populations autochtones, bien que primitives en comparaison aux Al Bushar civilisés, ceux ci causèrent la chute de multiple petites cités côtières et comptoirs commerciaux.
Du reste la faune hostile inconnue s'occupa de faire échouer au moins tout autant de tentatives d'établissements de colonies par les peuples de l'Est. Mais à force de persévérance, et au fil des décennies, une poignée de localités purent s'installer durablement.
A la mort du fils du Sultan, une importante guerre de religion éclata, le Sultanat Al Bushar tout entier allait être profondément concerné par cette crise.
Leur patrie en proie à de profonds changement, le contact rompu, les quelques cités états bashréenes en Insanlar se déclarèrent indépendantes.
La guerre en Austrée permit aux colonies Basharéennes de se soustraire au contrôle du Califat.
La colonie la plus remarquable fut celle de « Basphtet », bâtie sur les ruines d'une mystérieuse cité, n'ayant laissée comme notables édifices les deux Ziggourats de Bashptet, chacune sur l'une des rives du Djebte. De l'histoire de cette civilisation aucunes traces, mais le futur de celle ci était déjà prometteur.
Basphtet en 410.
Basphtet est la seule ville d'Itak à ne pas avoir de nom bashréen, son nom est celui donné par les autochtones vivant non loin de la cité pour la désigner, bien que nul ne connaissent l'histoire de cette place, cette dénomination est restée.Les premiers colons du Qadri arrivèrent en 250 de notre ère. Si le sol était riche pour les cultures et les carrières pleines de pierre, la colonie comme toute la région d'Itak manquait cruellement de bois. Obligée d'importer, la cité du se porter rapidement sur les échanges commerciaux avec ses lointains voisins.
Deux siècles de croissance fulgurante s'offrirent alors aux colons de la lointaine Al Bushar. La cité s'étendit rapidement, créant bientôt Tarkir-Afshin sur les bords d'un lac, à l'emplacement d'un bourg autochtones qui collaborèrent activement avec les colons, accueillant leur richesses et leur savoir faire. La colonie de Bashptet s'étant rapidement porté sur l'association avec les peuples Insanlar et bédouin autochtones, nouant de nombreuses alliances par mariage, garantissant ainsi une importante sécurité : c'est cette politique d'ouverture qui éleva Bashptet au dessus de toute autre colonie, celle ci en prise avec les peuplades d'Insanlar ou entre leurs cités états rivales ne pouvaient rêver d'un développement aussi fulgurant.
302 Tarkir-Afshin, au bord d'un lac et construite tout autour d'un ancien marécage, devint un grenier inépuisable de céréales et de fruits, le surplus allant bientôt à l'exportation.
Les premières murailles furent érigées, ainsi que des routes et de grands bâtiments en pierre.
La Richesse grandissante des cités du Qadri attira la convoitise du tout jeune Empire d'Insanlar, fédération des divers peuples
sanlar du Sud et de l'Ouest de la Péninsule, plus peuplé que l'Est dont le territoire est réduit par le grand désert intérieur.
Mais L'Empire ne trouva en la présence de Basphtet -et des bourgs gravitant autour- rien de comparable aux quelques autres cités états sur les cotes d'Insanlar, bellicistes, que l'Empire sanlaréen avait du écraser par la force, voir anéantir.
La colonie se plia à l'Empire d'Insanlar et fut englobée dans ses frontières. Les Insanlar forcèrent la conversion à leur religion, mais laissèrent en place la plupart des familles bourgeoises contrôlant la cité. Déjà l'Empire avait porté plus au Nord et à L'Est ses velléités d'expansion.
L'arrivée d'encore plus de population d'Insanlar força la construction de bourgs supplémentaire, dont la cité Nakfa il'Hamat, non loin de la grande carrière de pierre source d'un important revenus. Le métissage déjà bien entamé avec les autochtones s'accentua d'autant plus.
IV au VIe sicèles Deux siècles qui écrivirent l'histoire du Qadri en lettre de sang.
Des hordes de montagnards Apalars descendirent par dizaine de milliers vers le sud, durant une décennie entière la guerre ne trouva de repos dans le nord de l'Insanlar.
L'Empire envoya ses troupes soutenir ses peuples vassaux septentrionaux.
Deux attaques touchèrent Basphtet, une en 397, l'autre en 402, les techniques et les engins de sièges des barbares étaient rudimentaires, la ville su tenir sans aucune difficulté, ravitaillée par le fleuve, mais diverses bandes de pillards ravagèrent les environs, et suite au deuxième siège, les cités états du Qadri décidèrent de mettre en commun leurs fonds pour engager une force mercenaire conséquente capable de repousser pour de bon les montagnards.
Cette grande incursion Apalars se termina par... une défaite des forces de l'Insanlar. Le prince héritier de l'Empire lui même avait prit la tête de l'ultime expédition, ayant pour but de pénétrer dans les montagnes, durant l'été, et de ravager chaque maison, de chaque village, de chaque tribus d'Apalars. L'offensive fut un succès tout un mois durant, les dégâts infligés conséquents. Mais d'habiles manœuvres des montagnards amenèrent plus profondément encore les troupes Insanlar. Une avalanche fut déclenchée, engloutissant un quart des forces dont le prince, mettant le reste en déroute.
Un défis bien plus grand pointait à l'horizon : la guerre contre les Pirates. S'étalant sur ces deux siècles, ayant son lot de grande bataille, de faits héroïques et de défaites honteuses, le Qadri tout entier avec l'aide d'une partie de la flotte Insanlar engloutit des fonds considérables pour mener la chasse. Débusquant les pirates îles après îles... ayant pour conséquence inattendue le regroupement de tout ces divers gangs et clans pirates en une seule grande puissance.
Voilà que les pirates se retrouvaient avec tant de navires et d'hommes sous une même bannières qu'ils pouvaient jusqu'à attaquer et prendre une ville côtière.
Ce qu'il faillit se passer en 677 alors qu'une soixantaine de navires pour près de quatre milles hommes se lancèrent à l'assaut de Tiskat-Attica. L'utilisation des scorpions et cobra mis dans des pots en terre cuite et utilisés comme projectile fut décisif, alors que se retrouvaient tant de bateaux tassés, pont contre pont, dans la baie de Tiskat.
La ville était sauf, les pirates défais pour de bon.
III.Tiskat-Attica.(Tiskat= nom de la ville / Attica= déesse protectrice de la citée)
Les portes bleues, l'un des travaux ordonnés d’entreprendre par Razell l'ancien après sa mort par ses héritiers, avec son héritage.La petite sœur des cités, ville du scorpion.
La fondation de la dynastie Taldaryn est liée à l'ascension soudaine de la ville de Tiskat, à sa richesse et à son emblème. Et tout cela serait lié à un homme : Razëll, dit l'ancien, le maître des scorpions, l'élu d'Attica.
On lui prêtera dans les diverses légendes tout un tas de mythes, qu'il serait prince héritier des royaumes Insanlar mais, dégoûté par la débauche et le manque de foi de la cours sanlaréene serait parti en pèlerinage, d'autre le disent prophète, ou encore saint.
En réalité Razëll l'ancien n'était qu'un simple bédouin, un pasteur ayant perdu tout son troupeau de chèvres par la maladie, il atterrit alors lui ses trois femmes, ses trois fils et cinq filles sur le territoire des cités états marchandes, attiré par la richesse comme d'autre avant lui et d'autres après lui.
La bourgade de Tiskat se trouvait être à cette époque bien pauvre et dépeuplée, la présence des terribles scorpions spinifer et un ancien raid de pirate ayant fini de "maudire" le lieux.
L'on prête à tord l'invention du répulsif à scorpion à Razëll, mais c'est sa deuxième femme, originaire de Reno qui découvrit l'usage de la
résine d'oliban contre les scorpions. La présence de résine tiendra en respect les animaux venimeux sur plus d'une centaine de mètres ! Brûlée, les vapeurs de la résine paralyse le scorpion, dès lors facile à abattre.
La recette fit rapidement le tour de la bourgade, bientôt débarrassée des terribles spinifer.
Une terre fertile s'ouvrait à la population de Tiskat-Attica et une large crique, poissonneuse.
Mais cela n'explique pas encore la soudaine richesse de Razell...
C'est en luttant contre un début d'incendie dans la prairie non loin de la cité que Razëll découvrit le
Nabat plante aux milles vertueux. Les vapeurs dégagées par la plante brûlée inonda le bédouin d'euphorie...
En quelques années, les grands champs de chanvres recouvrirent cette même plaines, cultivé par une centaine d'esclave et une dizaine de citoyens employés.
Le Nabat ne servait que peu pour ses usages récréatif, l'huile étant difficile à extraire, mais ses feuilles parfumées furent extrêmement prisées dans toutes les cités. Du paysans au prince-marchands, des cités états du Qadri aux palais royaux d'Insanlar on buvait du thé de Nabat, "Nabaté".
Au fil des années, diverses espèces furent sélectionnées, rendant l'extraction d'huile plus facile pour certaines, des branches plus feuillus pour d'autres.
En un demi siècle la cité quintupla sa population.
En un siècle elle battit son port.
En deux, la population s'élevait à six milliers d'habitants, protégés par les premiers murs en pierre. Un Temple fastueux fut érigé au bicentenaire de la mort de Razëll selon ses vœux à la gloire de la Déesse Attica qui lui a apportée la fortune à lui et aux citoyens de sa fidèle cité.
1074 de notre ère: C'est un ville de quarante milles habitants (le double en période des grandes récoltes après les premières pluies estivales) doté d'un port gigantesque étalé sur toute la crique, car Tiskat est résolument portée vers le monde par son transit de marchandise, dépassant en quantité exportée la Fabuleuse Basphtet.
La ville est administrée par un
conseil de six : cinq princes marchands (non élu : ce sont les cinq hommes les plus riches de la ville, tout les deux ans sont sélectionnée par rapport aux fiches d'imposition... en bref celui qui paye le plus de taxe siège au conseil) et la Grande Prêtresse d'Attica (dynastie Taldaryn), descendante directe de Razëll l'ancien, choisie parmi les filles aînée de la famille, et garante à vie de la gestion des temples de la ville et de la vie religieuse.
Grâce aux judicieux Taldaryn et aux cinq princes marchands de la ville la cité sut se moderniser, portant son économie non plus sur le simple commerce de chanvre et la pêche, mais aussi sur une industrie batelière performante grâce aux nombreuses cales sèches de son port, ainsi que sur le mercenariat de ses matelots experts et puissants navires de guerre.
IV. l'Invasion / La fin d'un monde.Si il existe bien une force capable de détruire villes et royaumes, ce n'est ni en la présence des terribles barbares du Nord, ni des bashréens conquérants du Sud mais bien des peuples sauvages des steppes.
Un événement rares se produisit cette décennie de 1070 de notre aire, un événement tel que l'on en voit tout les cinq siècles seulement : un Khan charismatique émergea dans les steppes et fédéra sous sa bannière chacune des tribus.
La Horde se mit en branle : alors même qu'une grande partie des troupes engageait le combat avec les forces Insanlar de la Marche Nord, une autre partie du Khanat se détacha pour ravager l'Est Severns.
En une année, la Marche était prise, les forteresse rasées. Le Grand Khaganat aurait du se lancer sans plus tarder vers les riches cités des plaines du Sud...
Il n'en fit rien, et prit vers l'Ouest, laissant planté là l'immense armée de l'Empire d'Insanlar prêt à recevoir les cavaliers nomades. Bien plus rapide, les troupes du Grand Khan eurent toutes liberté de pillées chaque cités du Nord, vidé de tout soldats, mobilisés à l'Est là où tout le monde pensaient que la Horde allait se présenter.
Les cavaliers du crépuscule ou "cavalier solaire". L'une des rares unités de cavaliers en armure du Khaganat, d'argent poli leur plastron reflète la lumière du soleil et est sensé aveuglé leur adversaire. Les éminences du royaumes sont extrêmement réactives et envois un grand ordre de mobilisation à l'Ouest : les troupes levées, il est décidé de stopper pour de bon l'avancer de la Horde Invincible à Rafa, à l'Est des cités états du Qadri, sur l'un des affluent de l'ouadi Djebte.
Une gigantesque force fut mobilisée : Vingt mille fantassins, pour une moitié de bretteurs et une autre de lancier, dix milles archers sanlaréens, dix milles cavaliers, dont la moitié de cataphracte. Plus quinze milles esclaves soldats et cinq milles cavaliers bédouins à chameaux. Les cités états mobilisèrent quant à elle ses meilleurs hommes, en la présence des bourgeois harnachés de leur meilleur équipement et de mercenaires dont plusieurs archers composite marin.
La Horde opposait cinquante mille cavaliers pour une dizaine de milliers d'hommes à pieds, des sauvages des montagnes ralliés à leur cause.
La bataille s'étala sur quatre jours, dont deux et demi d'escarmouche avant l'engagement. Le combat se déroula en différent lieux : sur les deux larges ponts en pierre enjambant la rivière, sur la plaine où livra bataille une grosse partie de la cavalerie sanlaréene, dans les champs et dans la ville de Rafa elle même.
Les combats furent bref et violent durant les premières heures. A la tombée de la nuit, la Horde avait déjà repoussée toutes les forces Insanlar, qui ne tenaient désormais que la petite ville sans fortification.
C'est grâce à leur barricades et aux combats de rues durant tout le lendemain que les sanlars réussirent finalement à repousser les cavaliers de la Horde forcés de combattre pieds à terre dans les rues de la cité.
Ce fut une victoire à la Pyrrhus, les pertes étaient beaucoup trop lourdes pour supporter un autre assaut de ce genre...
Le pire ? Il ne s'agissait que de l'avant garde de la Horde.
A deux cents lieux au Nord des cités états fut livrée une ultime bataille. Dix milles survivants des forces sanlars, cinq milles citoyens des cités états, et vingts cinq milles mercenaires.
Un massacre total. En trois heures le sort était scellé, mais les cavaliers nomades ne donnèrent pas la chasse aux fuyards.
On laissa fuir les survivants pour répandre la terreur derrière les murs des villes.
Une semaine d'un siège éclair suffit à prendre la ville de Basphtet qui refusa de se rendre.
Le sac de la ville prit une semaine supplémentaire. Deux dizaine de milliers de corps obstrua la rivière durant un mois entier. La ville brûla durant six jours et sept nuit sans discontinuer. Au pieds des ziggourats furent entassés le reste des corps, hommes femmes et enfants, la Horde ne faisant pas de prisonnier : les esclaves à pieds ne pouvaient soutenir la vitesse de la horde à cheval.
Plusieurs navires réussirent à s'échapper, rejoignant Tiskat-Attica et répandant le récit du saccage de la cité « aux dix palais de saphir et d’émeraude ».
La cité de Nakfa il'Hamat refusa l'offre à son tour. Sa population était la plus entraînée à la guerre, ses greniers étaient pleins et ils avaient des armes pour chaque femmes et enfants de la ville.
Le Grand Khan choisi de détourner le flux de la seule rivière qui alimentait en eau la ville, et il fit bombarder nuit et jour les têtes et les troncs des gens de Basphtet.
La ville était prise, même s'ils n'avaient pas passé les murs. On laissa la population mourir de soif et de maladie, toute personne sortant de la ville pour se rendre étant abattu, son corps catapulté derrière les murs : les habitants de Nakfa n'avaient ils pas choisi de mourir en défendant leur cité plutôt que d'accepter leur offre de paix ?
Tarkir-Afshin fut épargnée d'office, son eau et sa terre était par trop précieuse et il semblerait qu'une partie du Khaganat soit venus pour s'installer durablement. Si les autres villes (les villes les plus riches et puissantes !) avaient été pillées et rasées, celle ci fut totalement épargnée. On maria la Grande Prêtresse de la ville avec l'un des généraux de la Horde qui réclamait cette terre, on donna en épousailles des filles d'officiers de la horde aux princes marchands. Ils exécutèrent ceux qui refusaient.
Arrivés à Tiskat, et comme pour les autres villes, un officiel fit l'unique offre de reddition aux dirigeants de la cité.
Si la Grande prêtresse Sadi Taldaryn maintenait vouloir garder la ville et pouvoir défaire la Horde (Ils avaient eau, nourriture, argent ET transports pour pouvoir engager des légions de mercenaires ou faire venir des troupes sanlar), le reste du conseil lui accepta sans condition l'offre des tribaux.
Les portes leur furent ouverte désormais.
La main de Sadi fut donnée à l'un des fils du Grand Khan, "Aigodo" qui tomba immédiatement en amour pour la prêtresse au premier regard.
Une grande fête fut donnée pour célébrer la victoire écrasante de la Horde toute la nuit durant. Mais le lendemain même, le Khan ordonna le mouvement des troupes, la Horde avait pour grand avantage sa vitesse, et déjà les tribus bédouins du désert s'organisaient pour défendre leurs cités-oasis.
La nuit suivante, Sadi mis son plan d'évasion en action.
Les grands champs de chanvre cerclant la ville furent incendiés en totalité par des citoyens partisans. Les soldats nomades d'Aigodo luttant contre l'incendie vorace furent trop occupés, et bientôt l'esprit trop embrumée par les vapeurs enivrantes pour remarquer quoi que ce soit.
La garnison du port dégarnie, le reste des soldats tués, Sadi fit embarquer sur tout navires assez robuste pour se maintenir durant le long voyage qui s’annonçait, tout ses partisans, membres de sa famille, soldats et artisans fidèles à sa cause et résistants à l'envahisseur. Elle fit vider temple et palais de ses richesses, embarquer provisions et esclaves rameurs. Sadi prit en dernier le Masque d'Or, forgé du temps de Razell l'ancien, symbole de sa richesse et de la possession de la ville.
C'est une flotte de plus d'une centaine de navires qui prit le large, de la galère lourde à double banc, au xebec petit et agile mais bien bâti pour la haute mer.
ExilGaléase de la flotte, armée d'une baliste et de deux polybos de flanc.Dix navires furent perdu au cours de la traversée. Neuf de plus lors d'une tempête.
Ayant prévu initialement de rejoindre l'unique comptoir commercial de Tiskat en Austrée sur les terres de la République de Reno, dirigé par son neveu, Sadi fut convaincue en cours de périple par sa cours, notamment une jeune femme "Azalée", venant de Gallance, celle ci assura à Sadi et sa troupe qu'ils pourront tirer profit de la situation dans le pays...
Ses navires, ses hommes d'armes et ses artisans seraient une ressource bienvenue pour l'un des prétendants, une reconnaissance pouvant aller jusqu'à l’obtention d'une terre où s'installer.