Géographie de la Gallance
Géographie physique
La Gallance possède un paysage relativement homogène, où seul une différence de quelques degrés entre le haut Nord et le Sud côtier modifie le panorama.
Traditionnellement, le Mont du Calvaire, au centre du pays, marque la frontière naturelle entre le Nord et le Sud, à la fois géographique mais aussi culturelle (entre les Gallancs et les Frissons) et politique (les Seigneurs du Nord sont plus autonomes que ceux du Sud).
Ce sont de hautes montagnes, aux piques très pointues, qui renferment des mines de fer. Le nom provient d'un Saint d'origine païenne qui y serait mort en martyr.
Le SudDu Nid de Lune se forment les deux principaux fleuves de Gallance qui parcourent le Sud du royaume.
L'Eltuse coupe le territoire en deux parties et se jette dans la Mer d'Hérance en formant un petit delta à son embouchure où s'est construit la Capitale du pays. C'est un fleuve calme, où la navigation d'embarcations à fond plat est possible tout le long, ce qui favorisa le développement de la civilisation sur les rives de ce cours d'eau.
L'Irême est un fleuve beaucoup moins large, qui se jette dans le golfe du Natale. Il est plus capricieux que son homologue, avec par endroit des rapides pouvant tuer les moins prudents des voyageurs.
Trois forêts habillent le Sud de la Gallance, la forêt d'Arbrescourts, la forêt d'Oultremarais et la forêt de Tombebrune.
La première est une forêt maîtrisée par l'homme depuis longtemps, exploitée et parcourue sans crainte. Les monstres n'y vivent plus depuis longtemps et seul le gibier y vit encore. C'est traditionnellement la forêt où le Roi de Gallance part à la chasse.
La forêt d'Oultremarais, située au dessus des marécages d'Epauline, est plus sauvage et accueille plusieurs groupes de bandits qui ont fait des bois leur territoire.
La forêt de Tombebrune est spéciale dans l'imagerie de la population. C'est une forêt sombre, brumeuse et très mystérieuse. Très peu visitée, on raconte que des monstres y vivent encore.
Politiquement et culturellement, la Gallance se divise traditionnellement en deux grands ensembles géographiques, le Nord, peuplé par les Frissons soumis, et le Sud de peuplement Gallancs.
Le NordLe Nord est plus vaste, mais beaucoup plus sauvage et moins peuplé que le Sud.
Là où le Sud est le centre politique et économique du royaume, le Nord paraît moins développé.
Des grandes plaines entourent la forêt du Calvaire, au pied du Mont du même nom, les Plaines d'Hildevent, balayé par des vents océanique violents, d'où son nom, et les Plaines Centrales.
Ces plaines sont fertiles, mais peu exploité par manque d'homme et de moyen. De plus, la température beaucoup moins clémente que dans le sud, et les pluies torrentielles qui s'abattent parfois sur le pays, rendent difficile l'exploitation des terres.
La Grande Forêt des Frissons, tout au Nord du Royaume, est très sauvage et dangereuse, notamment par la présence de tribus formées par des fuyards, des renégats frissons, hostile aux Gallancs et à la royauté.
A l'opposé, la Forêt du Fidèle et ses montagnes son le centre politique du Nord, où l'on retrouve les principales villes.
Géographie humaine
La Gallance est encore aujourd'hui très marquée par l'histoire de sa formation. Celle ci se divise en trois : l'arrivée des Gallancs au Véme siècle en Basse-Borée, qui s'installent dans l'ancien territoire tenu par le général caldéranien Syagraan, l'annexion de la Lucie en 502 par Lucrin, puis les grandes conquêtes du Nord par Godfred le Grand au cour du VIIéme siècle.
L'Estrie est le berceau des premiers Gallancs immigrés. La région est très marquée par la culture gallanque.
L'Ouestrie, ou la Lucie, est marquée par la culture raffinée des Lucéens et par l'héritage très prononcé de l'Empire de Borée qui y avait construit ses places fortes, comme Rosalum (aujourd'hui Roseval).
Le Nord, territoire des Frissons, un peuple ennemi des Gallancs écrasé et conquit par Godfred le Grand, est très différent du Sud.
Il y fait froid, les hivers sont rudes et la pluie ne cesse de tomber toute l'année, les maladies et la pauvreté y règnent malgré les actions des seigneurs.
La touche gallanque sur les principales villes est visibles, mais les cités gardent encore aujourd'hui leur architecture d'origine frissone, notamment dans les rues étroites et anarchiques qui transforment les villes en labyrinthe.
A l'opposé, il fait mieux vivre au Sud, avec un climat plus clément, surtout à la pointe de la Lucie. La civilisation y est installée depuis longtemps et ont y retrouve les principales grandes villes du pays.
La population s'y organisent autour de 2 axes, les côtes de la mer d'Hérance, et les deux fleuves Eltuse et Irême.
Le Mont du Calvaire marque une frontière naturelle entre le Sud civilisé et le Nord barbare.
La civilisation s'est principalement constituée sur les rives de l'Eltuse, partant du pied du Mont du Calvaire, dont les mines sont exploités depuis le VIIIéme siècle, jusqu'à Vérastre, la capitale du royaume.
Verastre
QuartiersVerastre est la capitale historique de la Gallance.
Capitale officielle à partir du début du VIIIéme siècle lors du règne du Maire du Palais Gui de l'Espée, la ville remplissait déjà officieusement cette fonction depuis plusieurs décennies.
Certains considèrent que Verastre n'est pas une ville mais deux avec leurs caractères et leur ambiance propre.
Le
Vieux Verastre est la partie ancienne de la ville, fondée par l'Empire du Caldéra à la fin du dernier siècle, qui fait face au
Palais des Rois.
Au IXéme siècle, le Roi Godefroi Ier, dérangé par les odeurs pestilentielles qui embaumé les rues, fit paver les rues et promulgua un arrêté pour interdire les bêtes et les jets d'immondices sur la voie publique.
Aujourd'hui, les voies du Vieux Verastre sont propres. La salubrité des lieux en fit un quartier privilégié par les bourgeois, transformant cette partie de la ville en quartier riche.
En 963, devant l'insécurité régnante de la cité, les bourgeois se liguent et demandent au Prévôt la création d'une garde citadine patrouillant dans les rues, ce qu'ils obtiennent. Depuis, des soldats armés parcourent les rues nuits et jours, faisant du Vieux Verastre un quartier relativement sûr.
En 1003, encore les bourgeois obtiennent du Prévôt la mise en place d'une barrière de contrôle sur les ponts menant au Haut Verastre. Mais ces barrières ne sont effectives que lors de fêtes et manifestations dans le Vieux Verastre, pour éviter que toute la racaille de la ville haute ne vienne.
Ces fêtes se déroulent généralement devant la grande place faisant face à la majestueuse basilique consacré à Lucien le Pieux.
Par le pont du Roi, le Vieux Verastre rejoint le
Haut Verastre, la partie plus récente de la cité mais aussi la plus énergique, notamment avec le Port et l'Université.
Ici on ne dort jamais, il y a constamment du mouvement, du bruit. Le jour on travaille, la nuit on fait la fête.
Le Haut Verastre a mauvaise réputation, on le dit violent, dangereux, habité par des malandrins, des fous. Mais les habitants du Haut Verastre sont aussi très uni, très solidaire, et devant leur malheur le Prévot a parfois du mal à les calmer, transformant rapidement une petite contestation en mouvement de révolte.
Le Haut Verastre est coloré, chantant, mais aussi violent et instable. C'est une poudrière que la moindre étincelle peut enflammée.
DéfenseVerastre est peut être la ville la mieux défendu du monde.
La ville proche est protégée par l'enceinte des l'Espée, une muraille vieillissante de 3m de haut construite au VIIIéme siècle pour contrer un potentiel assaut des Severns sur la capitale. Les remparts sont bien entretenues mais n'ont jamais été remit au goût du jour si bien que technologiquement elles sont complètement dépassées. Elles parviennent toujours à remplir leur fonction première, à savoir empêcher les envahisseurs d'entrer dans la ville.
A l'opposé, l'enceinte des Gambitiens, construite beaucoup plus récemment, est une immense muraille de plusieurs mètres de hauts entourant la ville et sa campagne sur des kilomètres.
Les remparts sont gardées nuits et jours par la garde royale, prévenant tout envahisseur.
L'immense mur se prolonge même sur la baie avec la lime d'eau qui surveille toutes les entrées et sorties des navires.
La muraille n'est franchissable que par quatre énormes portes bien gardées par des garnisons de soldats, qui font payer l'octroi aux marchands venus par la terre, surveillent les voyageurs et les marchandises.
Le Fort Vastan, autrefois petit fort de bois devenu une gigantesque forteresse de pierre, garde l'embouchure de l'Eltuse et surveille tous les navires qui arrivent en ville. Surplombant la cité sur une colline, le Fort est le symbole de la défense de Verastre.
En plus de sa fonction défensive, le Fort est aussi une caserne où s’entraînent les soldats et où les nouvelles recrus de l'armée permanente du royaume sont formées. La renommée de l'académie militaire est mondiale.
De l'autre côté de la rive, Fort Vastan est secondé par un autre fort beaucoup plus petit, Fort Royal, dont la fonction première est de protéger le Palais des Rois d'attaques maritimes.
Autres bourgsLa ville même est entourée par plusieurs bourgs dans l'enceinte des Gambitiens, qui répondent à l'autorité du Prévôt de Verastre par l'intermédiaire de Bourgmestres nommés par ses soins.
Basseville est historiquement une ville de pêcheurs et de marin locaux, qui avant l'avènement du commerce avait le monopole sur le poisson. Aujourd'hui, la petite cité est une ville très pauvre, presque à l'abandon qui en fait le terrain privilégié des contrebandiers et autres vilains. Elle s'est construite autour de la statue du héros local, Renaud de Basseville, frère d'arme du Roi Godfred le Grand.
Saint-Léon est notamment connue pour le Temple de l'ordre Tötérique qui s'y trouve, un imposant édifice richement décoré, faisant concurrence au Palais des Rois.
Gardemance fait face à la Porte de Charlerie. C'est une ville assez active, bénéficiant du passage des voyageurs qui partent ou arrivent vers le Nord du royaume et qui souhaitent se reposer avant d'entrer dans la capitale.
Édifices - Palais des Rois : Le Palais est une véritable ville dans la ville. Dans son enceinte se trouve le château des Rois de Gallance, mais aussi un village fait des luxueuses maisons qui accueillent la cour royale.
- La Cathédrale
- L'Université : Quartier des étudiants
- La basilique de Lucien le Pieux
- Le Temple de l'ordre Töterique
Autres villes d'importance
Port-Orient
- description:
Port-Orient est une ville côtière dont l'essor économique s'est fait par la pêche intensive.
Le port est grand et accueille traditionnellement une partie de la flotte royale.
La rade et les pontons sentent toujours très fort la morue ou le saumon, les poissons de diverses espèces qui viennent d'un peu partout. Les pêcheurs partent souvent dans de grandes expéditions, remplissant leurs filets assez loin des côtes.
De manière plus originale, les pêcheurs de Port-Orient sont uniques pour une ressource : La baleine peuplant les mers du Nord. Ils en font la chasse et le commerce, un procédé très technique qui demande une grande coordination entre différents petits navires.
La ville a connu de grands malheurs au cours de son existence : Des maladies, des guerres, des famines... Mais bizarrement, et contrairement à presque toutes les villes du monde, cela n'a fait qu'unir et renforcer le peuple. Il n'y a pas de ségrégation sociale. Les pauvres gens vivent avec les classes aisées, et leurs relations sont très cordiales. On voit toujours des personnes riches donner l'aumône aux mendiants et les plus démunis inviter à leurs tables leurs voisins fortunés. L'hospitalité est considérée comme un devoir sacré, et les habitants de Port-Orient accueillent toujours les étrangers, même les plus originaux dans leur quartier. Ils sont d'un naturel festif et non-violent.
Pontlyrie
- description:
Pontlyrie est divisée en deux au milieu d'un gigantesque pont qui lui donne son nom, bâti sur l'Eltuse. Ce fleuve et ce pont constituent leur principale richesse : Ils sont un point de passage obligé pour tous les commerçants, qu'ils soient du nord ou du sud. L'Eltuse sert aussi à leur agriculture en faisant un peu d'irrigation, mais aussi en construisant des moulins à eau tout le long du courant.
Pontlyrie est connue pour sa pureté et son bon climat. La rive ouest est remplie de jardins, de piscines et d'arbres fruitiers. De nombreuses personnes, notamment âgées ou malades, y viennent pour rétablir leur santé à l'aide de piscines ou de bains thermaux. La rive opposée, elle, est dominée par une population sanguine et mouvementée : Il existe une sorte de confrontation entre une population très croyante et traditionnelle, et des jeunes aux mœurs bien plus libérées.
Roseval
- description:
Le joyau du sud, Roseval est une ville à l'histoire et à la culture millénaire.
C'est est une ville côtière et tire de la mer la quasi-totalité de ses revenus. On y trouve un grand port où les emplacements se négocient à prix d'or. La rade est bien gardée, et il faut souvent corrompre les gardes pour faire passer de la marchandise sans subir leurs fouilles complètes.
On trouve de tout sur le port. Des fourrures du Nord, des bijoux sanlars ou des armes cimiennes. Les comptoirs de marchands permettent à des entrepreneurs d'acquérir des cargaisons et de trouver des acheteurs en moins d'une journée, le bal des navires partant et venant est incessant.
Si le port concentre la majorité de l'activité, le reste de la ville n'est pas moins intéressante. On y trouve de magnifiques statues, des bâtiments et des cathédrales d'architecture divine. Les marchands parrainent les arts et les chercheurs, la cité a donc un rayonnement culturel et scientifique impressionnant. On y donne des bals extravagants où les gens étalent leur richesses, et des tournois de chevaliers où les combattants se parent d'armures argentées et dorées.
Le reste de la population, ceux qui déchargent les caisses et aident les navires à entrer dans la rade, vivent dans les bas-fonds de Roseval, comme s'ils n'étaient qu'une partie du décor. La garde de la ville est très zélée et les pauvres gens préfèrent donc ne pas importuner ceux plus riches ou plus puissants qu'eux.
Le Bosquet
- description:
Construite sur la rive droite de l'Eltuse, non loin du Mont du Calvaire, c'est la plus grand ville de la région d'Oultremarais.
Sa frontière Ouest constituée par l'Eltuse est son centre économique, le fleuve permettant à la cité d'exporter ses productions dans tous le royaume par voie fluviale. Plusieurs entreprises sont construites sur la rive ainsi que le marché principal.
La ville est surtout connue pour sa production d'armes construites avec le fer du Mont du Calvaire et le bois de la forêt d'Oultremarais.
Le Bosquet est une ville lugubre et sale. Construite au milieu d'une dense forêt, la population y vit des hivers extrêmement durs et froids. Il pleut énormément, les orages sont très communs. Si dans l'enceinte intérieure de la ville, celle où résident les gens aisés, il y a un effort pour entretenir, le reste est laissé à l'abandon. La boue jonche les routes, les chevaux et les calèches s'embourbent. L'eau des puits est croupie, les habitants ne se lavent même plus par peur d'attraper des maladies. Ils vivent entassés dans des maisons sales et vétustes, faites de bois et de pierre.
La cité abrite une population très violente. Les personnes qui ont un vrai travail sont celles qui s'occupent du commerce fluvial, les bûcherons qui exploitent la forêt autour, ou bien les ouvriers des guildes, très principalement des armes ; Car la force économique du Bosquet, c'est bien de fabriquer les meilleurs outils de mort du monde. Autrement, on rencontrera souvent des poivrots, des mendiants mutilés, des brigands, des prostituées couvertes de boutons et des lépreux ; Tout ce beau monde remplissant les rues, occupant leurs journées à la taverne ou à écouter les sermons d'illuminés qui hurlent à chaque coin de rues. Les allées sont de véritables coupes-gorges et les épidémies très fréquentes, il ne faut donc pas entrer sans escorte.
Charlerie
- description:
Charlerie est le fief personnel de la Hanse. Une véritable ville privée, tout est construit pour tendre à la plus grande efficacité.
Le temps est peu clément. Les averses fréquentes, et le vent souffle fort. Mais des hommes travaillent constamment pour nettoyer les cours, se débarrasser de la boue et redresser les étoffes ou les drapeaux. Il n'y a jamais de fêtes ou de festins à Charlerie. La vie à l'intérieur est froide et rigide. La population est traumatisée, toute menace de rébellion étant durement matée. La ville est dirigée par des sergents-à-cheval, des chevaliers sans aucun titre ou réputation.
L'architecture est commune et sans goût. Les bâtiments ne sont construits que de manière à ce qu'ils soient le moins cher possible. Il y a de très grands entrepôts et des greniers où l'on garde précieusement de la nourriture, même lorsque le peuple souffre de faim. Les commerçants sont très nombreux, mais tous ne travaillent que pour la Hanse : Les artisans indépendants voient souvent leurs échoppes démolies pendant la nuit s'ils ne payent pas des taxes à leurs maîtres bourgeois.
Les nobles désertent la ville, qui est entièrement aux mains des banquiers ou patrons de guildes. Ceux-ci peuvent se vanter d'être à la tête de la cité la plus productive de Gallance, construisant quotidiennement des meubles, des robes ou d'autres objets variés très rapidement exportés.
Robertrie
- description:
Robertrie est une très grande ville du sud de la Gallance. A l'origine, il ne s'agissait que d'une petite bourgade barbare, vite anéantie par les légions du Caldéra lors de leur invasion de la Gallance.
Bâtie tout en aval d'un confluent de l'Irême, et entourée d'une petite forêt martyrisée, c'est un endroit à l'apparence calme et reposante.
Robertrie fonde sa richesse sur l'élevage. Tout autour de la ville, on peut voir des haras ou des pâturages pour y mettre des moutons, des chevaux ou des vaches. La ville elle-même est assez sale et poussiéreuse, il n'y a pas de pavés, et on voit souvent du fumier traîner un peu partout.
Bien qu'elle soit riche, Robertrie souffre d'une mauvaise réputation. C'est une ville paysanne, et si les fêtes populaires sont très fréquentes, les gens des couches supérieures de la société la trouve ennuyante.
La population de Robertrie est connue pour son manque d'intelligence. Les gueux sont typiques de la Gallance, superstitieux et facilement soumis. Ils travaillent toute la journée, sauf le dimanche, pour une misère.
Pourtant, s'il y a peu de bourgeois et d'hommes de culture dans la cité, il y a beaucoup de paysans propriétaires, des nouveaux-riches mal-aimés. Ces hommes aiment s'acheter de belles robes et envoient leurs enfants servir d'écuyers auprès des nobles, désireux d'acquérir du prestige.
Escale
- description:
Ville côtière, Escale a toujours mené une concurrence très féroce avec Roseval.
Tout comme elle, on y trouve une activité florissante. La rade est néanmoins de moins bonne qualité, il faut descendre sur des pontons en bois et on voit beaucoup moins de banquiers ou de négociants. En revanche, on voit beaucoup plus de boutiquiers : Escale accueille un gigantesque marché à ciel ouvert. Du haut des habitations, on s'aperçoit que les rues et les places sont remplies d'étales où l'on peut trouver de la marchandise très variée.
Le climat est très bon. Les printemps sont doux, et les étés sont chauds. Les jours durent longtemps, et il souffle une bonne brise de l'océan. En revanche, le début de l'automne est très violent, avec de très fortes pluies sur une très courte durée, ce qui provoque des inondations et des destructions.
Mais si Escale est unique, c'est parce qu'elle est connue comme la ville du vice. On peut trouver un peu partout des « établissements » spéciaux qui peuvent répondre à tous les désirs des acheteurs. Il y a des fumeries de drogues, des maisons closes où on peut pratiquer ses passions masochistes ou sodomites. Certains ragots parlent même de restaurants où l'ont servirait de la viande humaine, de médecins qui pratiquent des expériences sur des enfants capturés la nuit ou encore que des vampires vivent dans les hautes sphères de la société, usant de leurs charmes pour capturer et se nourrir de victimes innocentes.